Dans La femme invisible (Grasset), l’ex-présentatrice télé Maïtena Biraben fait le récit sensible et sincère d’une quinquagénaire qui refuse d’être réduite à son âge et assignée à l’invisibilité. Un manifeste plein d’humour et de vigueur dans lequel elle renverse les poncifs et entend redonner confiance aux femmes ménopausées que la société laisse volontiers de côté.
Les univers de Carole Martinez et Colin Niel s'entrelacent pour sonder les angoisses de l'enfance et de la parentalité. Dans Dors ton sommeil de brute (Gallimard), un cri terrifiant ébranle la planète. Eva, refugiée en Camargue avec sa fille Lucie, découvre que ce phénomène surnaturel touche tous les enfants du monde, transformant leurs rêves apocalyptiques en réalités menaçantes. Dans Wallace (Rouergue), Mathurine, mère célibataire et protectrice de l'enfance en Guyane, est hantée par la mort tragique d'une adolescente. Lorsque le père de la défunte partage une vision étrange vécue en forêt, ses recherches prennent une tournure troublante.
Dans Houris (Gallimard), l’écrivain et journaliste Kamel Daoud livre le récit poignant d’Aube, une jeune Algérienne qui porte sur sa peau les cicatrices de la guerre civile des années 90 et, dans son ventre, une vie nouvelle. Muette depuis cette tragédie, elle rêve de retrouver sa voix. Dans un pays ou se souvenir est un délit, l’héroïne retourne à ses racines pour tenter de trouver des réponses.
Dans son roman La Méduse noire (Calmann-Levy), Yann Queffelec nous transporte dans l’après-guerre d’Algérie à travers le retour d’Eddie Poujol à Marseille en 1962. Agé de 19 ans, Eddie est profondément marqué par les horreurs de la guerre et les tensions familiales. En quête de sens, il rencontre Agnes. Leur amour naissant et l’annonce d’un enfant lui offrent de nouvelles perspectives. L’auteur explore avec sensibilité le traumatisme, la reconstruction personnelle, après l’effroi et l’espoir d’une vie meilleure.
Une rencontre au sommet avec nos deux co-présidents pour un dialogue exceptionnel. Il sera question d’écriture, d’art, de paysages, de sport, de cinéma. Comment, à partir de tous ces matériaux subtils, élabore-t-on des fictions ? Comment la littérature peut-elle éclairer nos quotidiens et être un guide dans ce monde ?
Milan, jeune garçon solitaire en France, voit son monde transforme par l’arrivée de Claude, un cousin rescape du Rwanda. Dans son nouvel ouvrage Jacaranda (Grasset), Gael Faye raconte sur quatre générations l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Un récit pour percer les silences du Rwanda dévasté après le génocide des Tutsis, qui célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.
Boubacar Boris Diop discute de son roman Un tombeau pour Kinne Gaajo (Philippe Rey) avec Alain Mabanckou qui, avec Lettre à Angela Davis (Robert Laffont) dresse un portrait littéraire de cette figure emblématique de l'engagement anti-raciste et féministe. Ils interrogent la liberté et l’oppression, nous immergeant dans le combat de femmes exceptionnelles. Deux récits engagés où le souffle de la résistance et la quête de liberté s'entrelacent, nous rappelant la puissance des mots pour éclairer nos combats.
Marc Agron, Colombe Boncenne et Lorraine Fouchet nous entraînent dans les méandres de la création littéraire. La vie des choses (La Veilleuse), dessine le portrait d’un écrivain déchu qui est prêt à tout pour retrouver les faveurs du public. De mes nouvelles (Zoé), nous plonge dans les réflexions intimes d’une écrivaine où réalité et imaginaire se confondent. En écho, L’écriture est une île (Héloïse d’Ormesson) met en scène une romancière parisienne sur l’île de Groix qui y anime un atelier d’écriture où les participants vont réussir à donner un sens à leur existence.
Dans La Liste de mes envies (Albin Michel) Jocelyne, une mercière d’Arras, avait gagné 18 millions au loto qu’elle refusait d’encaisser. Dans La liste 2 de mes envies, la suite très attendue, il lui en reste 15, et une seule envie: les dépenser.
Franck Thilliez et Olivier Truc nous entraînent dans des enquêtes glaçantes. Dans Norferville (Fleuve), le détective Teddy Schaffran plonge dans l’horreur lorsqu’il apprend que sa fille a été retrouvée mutilée dans une obscure ville minière du Grand Nord québécois. Pour percer le mystère, il lui faut braver le climat et l’hostilité des lieux. Le Premier renne (Métailié), nous immerge au cœur de la communauté Sami, où l’élevage des rennes est une tradition vitale. Ces deux récits haletants entremêlent enjeux environnementaux, tensions sociales et drames personnels et questionnent la préservation culturelle.