La traduction, un travail des plus important dans notre pays quadrilingue. Retrouvez quatre événements qui font la part belle au travail des traductrices et traducteurs, d'ici et d'ailleurs !
Un programme proposé en collaboration avec le Centre de traduction littéraire de Lausanne, et avec le soutien du Collège de traducteurs Looren.
Samedi 31 août
16h30-18h
Toutes les langues de la Suisse, atelier de traduction
Avec Walter Rosselli
Traducteur multilingue, véritable aventurier des langues, Walter Rosselli propose une initiation à la traduction littéraire dans et de toute langue de Suisse: allemand, italien, romanche, mais aussi les dialectes et les langues hôtes, telles que l’albanais ou le catalan. Aucune connaissance requise pour participer à l’atelier.
Inscription obligatoire, max 15 personnes.
Fondation Bolle (90 min.)
Dimanche 1er septembre
11h-12h
Traduire la Suisse
Avec Pierre Deshusses, Camille Luscher, Walter Rosselli, Lucie Tardin
Animé par Thierry Raboud
Quelles autrices et quels auteurs traversent la barrière de Rösti ? Quels sont les livres à connaitre absolument et comment les transmettre aussi a nos voisins français ? Traductrices, traducteurs, éditrices, éditeurs et critiques littéraires décortiquent le marché du livre suisse, marque par sa diversité linguistique, et dressent ensemble une bibliothèque idéale de la littérature suisse.
Dans le cadre des 50 ans de la Collection ch
Mont-Blanc, Alpes (60 min.)
13h30-14h30
Les enjeux de la traduction en wolof
Avec Boubacar Boris Diop
Animé par Pamela Ohéné-Nyako
Le grand écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop a pris la décision d’écrire ses livres en wolof, une des langues de son pays natal. Un tombeau pour Kinne Gaajo est ainsi paru en wolof en 2018 avant d’être traduit par l’écrivain lui-même. Comment la langue participe-t-elle à son engagement politique, quel pouvoir émancipateur de la puissance coloniale peut avoir la langue et ici la traduction ?
Fondation Bolle (60 min.)
14h45-16h
Un auteur et son traducteur
Avec Peter Stamm, Pierre Deshusses
Animé par Catherine Pont-Humbert
Dans L’heure bleue (Bourgois), Peter Stamm met en scène un écrivain qui échappe à la caméra qui veut lui tirer le portrait, contraignant les réalisateurs à partir sur ses traces. Un roman plus jubilatoire que jamais. Qu’en a pensé le traducteur, Pierre Deshusses, qu’un long compagnonnage unit à l’écrivain suisse ? Et comment les deux hommes échangent-ils durant le processus de traduction ?
Le Lausanne - Salon Genève (75 min.)