Au nom du père

Dans Archipels (L’Olivier), Hélène Gaudy remonte, à partir des traces, objets et notes de son père, le fil de son histoire et brave les lacunes des souvenirs paternels. Elle peint avec une infinie poésie des paysages du père comme pour mieux le fixer et dire son amour. Avec Ilaria (Zoé), Gabriella Zalapì fait entendre la voix d’une petite fille de huit ans kidnappée par son père. Un huis clos sur les autoroutes de l'Italie des années de plomb porté par une langue saisissante et la puissance de ses silences.

Le courage de la terre

Anouk Hutmacher, avec son livre Silence on ferme ! (Favre), Blaise Hofmann, auteur de Faire paysan (Zoe), et Lorrain Voisard, avec Au cœur de la bête (En bas), partagent leurs expériences et leurs visions sur la manière dont nous interagissons avec notre environnement, notre rapport aux bêtes, l'agriculture durable et la nécessite de réinventer nos modes de vie. Cette rencontre met en lumière les défis et les opportunités de la transition écologique.

Traduire la Suisse

Quelles autrices et quels auteurs traversent la barrière de Rösti ? Quels sont les livres à connaitre absolument et comment les transmettre aussi a nos voisins français ? Traductrices, traducteurs, éditrices, éditeurs et critiques littéraires décortiquent le marché du livre suisse, marque par sa diversité linguistique, et dressent ensemble une bibliothèque idéale de la littérature suisse.

Le temps du consentement

Dans Les indulgences (Flammarion), Pascale Kramer retrace l'histoire de Clémence qui, en devenant la maitresse de son oncle Vincent, expose les sombres rouages d'une famille, révélant dynamiques de pouvoir et tabous intergénérationnels. Les Hommes manquent de courage (L’Iconoclaste) de Mathieu Palain dresse le portrait d'une mère dépassée par les dérives de son fils, reflet d'une violence masculine omniprésente. En scrutant les relations humaines et les mécanismes de domination, ces récits interrogent la place du consentement.

Jusqu’ici tout allait bien

Avec Cinq cœurs en sursis (Michel Lafon), Laure Manel interroge ce qu’il advient d’une famille après l’irréparable. Un questionnement que Johanna Krawczyk prolonge dans La danse des oubliés (Héloïse d’Ormesson). Les deux autrices s’entretiendront sur ces moments de bascule qui nous plongent dans la tragédie et sur les moyens d’y faire face.

La Rencontre des ami·e·s du Livre sur les quais

La nature a son langage

Proust et la langue des autres

Mes ancêtres Cherokees

Amours à l’italienne