Dans Coq à l’âme, Olivier Havran (comédien), Félicien Donzé (musicien) et Mélanie Richoz (auteur) livrent plusieurs extraits de Je croyais que, du Bain et la douche froide et de J’ai tué papa sous forme de lecture-musicale. Entre voix, musique (guitare) et silence, le spectateur se fraie un passage. Son passage. Et saute d’un univers à l’autre…
Odile Cornuz publie Ma ralentie en 2018 aux éditions d’autre part. Ce recueil de prose poétique appuyé sur « La ralentie » de Henri Michaux se prête magnifiquement à la lecture publique grâce au rythme et à l’adresse qui s’y déploient. Daniel Perrin et Lee Maddeford, compositeurs et musiciens aux multiples talents, fondateurs de la Cie 5/4, accompagnent les extraits de Ma ralentie lus par son auteure avec des compositions originales. Ces dernières plongeront leurs racines dans un spectacle musical qui avait rassemblé ces trois mêmes créateurs au Théâtre du Jorat à Mézières en septembre 2017, intitulé L’Eclipse du coq. Ainsi ça va swinguer, en toute poésie!
Poète, romancier, pamphlétaire, Christian Laborde est aussi un costaud de la luette, un conteur, un tchatcheur. A Morges, il parlera des mots, de leur chair, de leur source. Il parlera de son enfance, également des acronymes qui nous encerclent, des algorithmes qui nous espionnent. Il parlera enfin des vaches. Leur présence l’enchante. Le sort que l’élevage industriel leur inflige, le révolte. Claude Nougaro l’a dit : « Christian Laborde est mon frère de race mentale, c’est un poète, c’est-à-dire un homme qui parle une langue de couleurs à délivrer les grands baisers de l’âme. »