Sagas familiales

L’homme qui apporte le bonheur (Syrtes) de Cătălin Dorian Florescu nous transporte de New-York à la Roumanie, suivant l'odyssée d’une famille sur plusieurs générations à travers les migrations et les épreuves. Le Pays blanc (Fleuve) de Marjorie Tixier est un voyage à travers le XXe siècle dévoilant les destins croisés de quatre générations. Tasha Rumley, dans Une fissure en tout (Favre), propose une réflexion intime et contemporaine sur les héritages familiaux. Trois sagas familiales où chacun tente de trouver sa place entre héritage et liberté.

Les fantômes du passé

Olimpia De Girolamo (La Veilleuse) nous entraîne dans les ruelles de Naples a la recherche d’un père disparu ; mais c’est l’enfance et le passage à l’âge adulte qui vont resurgir. Nicolas Garma-Berman (Belfond) s’attache à deux frères qui retournent dans la maison familiale après deux drames a trente ans d’écart. Alexandre Lenot (Denoël) suit Noé, qui remonte la route vers la maison de son enfance, cachée dans la forêt, abritant la disparition de son frère jumeau et un père violent, amer et seul. Trois romans ou les fantômes du passé viennent hanter les vivants avec poésie et onirisme.

Famille de coeur, famille de sang

Habile et troublant roman de Michel Layaz, Deux filles (Zoé) interroge notre conception des liens familiaux et ce que veut dire donner la vie. Écouter les sirènes (Actes Sud), de Fabrice Melquiot, prend l’Amérique des années cinquante à nos jours comme cadre pour explorer ce qui lie affectivement les individus. Un dialogue sur ce que faire famille signifie.

Corps, sport et compétitions : quelles limites ?

Le sport est une expression de la puissance et des limites du corps. Cette rencontre réunit les autrices Sonia Baechler (Mon Dieu, faites que je gagne, Campiche) et Catherine Rolland (Venger Vicky, Slatkine). Elles partagent leurs réflexions sur les défis physiques et psychologiques rencontrés par les sportifs, et les dérives possibles. Leurs échanges mettront en lumière les valeurs et les enjeux du sport dans notre société.

L’adolescence : un équilibre si fragile ?

Rebecca Lighieri et Eliot Ruffel nous entrainent au cœur des tumultes de l’adolescence. Dans Le Club des enfants perdus (P.O.L), Miranda, jeune fille hypersensible et investie de pouvoirs surnaturels, incarne une génération en détresse face à un monde impénétrable et impitoyable. En parallèle, Après ça (L’Olivier) nous introduit dans l'intimité de Max et Lou, dont l'amitié, tissée de silences et de regards, se construit face à l'ennui et la violence familiale.

Deux œuvres qui sondent les blessures invisibles et la transition difficile vers l’âge adulte.

La Suisse vue d’ailleurs

Dans Primitivo (En bas), Pedro Lenz fait le portrait d’une amitié entre Charly, apprenti maçon, n’ayant jamais quitté son village, et Primitivo, maçon asturien ayant fui le franquisme. La Ferme du paradis (Albin Michel), de Bernard Comment, est un récit d’anticipation ou l’étranger n’a pas bonne presse. C’est aussi l’histoire d’un voyage, celui de Robert et Camille, le long de la frontière franco-suisse, et qui porte l’héritage des flux d’immigration de l’Histoire.

Comment les écrivains s’emparent-ils de la figure de l’étranger pour nous montrer la richesse de l’interculturalité ?

Lecture dessinée : « La course aux bateaux »

Taupe est imprévisible, créatif et ne voit pas très bien. Mulot est doux et attentionné. Inséparables, les deux amis sont toujours partants pour de nouvelles aventures ! Mais ce qui les rend si attachants, c’est leur amitié passionnée et l’enthousiasme qui les anime tous deux pour observer le monde. Benjamin Chaud au dessin et Henri Meunier à la lecture vous invitent à partager une aventure inédite de leurs deux héros.

Se jouer de : entre satire sociale et fable politique

Écrire les silences de la vie

Le français réenchanté