En ces temps de crise écologique, les paysans ont mauvaise presse. Le fossé se creuse entre eux, qu'on accuse d'empoisonner la terre et maltraiter le bétail, et une population urbaine qui « aspire à un retour à la terre mais ne sait distinguer un épi d'orge d'un épi de blé ». Dans Faire Paysan (éditions Zoé), Blaise Hofmann, fils et petit-fils de paysans, s’en va « battre la campagne », pousse aussi bien la porte de micro-fermes en permaculture, que de grandes exploitations ultra-technologiques. Il met aujourd’hui en voix et en musique avec son complice Stéphane Blok, ce texte piquant, tendre et poétique, ancré dans la terre, qui ébranle les certitudes, quelles qu’elles soient.
Journalistes culturels et maisons d’édition entretiennent une relation faite de passion partagée pour le livre, de collaborations fructueuses et d’interdépendance parfois sources de tensions et d’attentes déçues. Quels sont les enjeux de la relation entre les éditeurs de littérature et les critiques littéraires ? Profite-t-elle aux auteurs et aux lecteurs de manière optimale ? Quelle est l’influence et le rôle des critiques littéraires dans la communication globale faites autour des livres? Faut-il soutenir le journalisme culturel, en voie de précarisation, au même titre que les créateurs de culture ? Cette table ronde, produite et animée par Isabelle Falconnier, directrice du Club suisse de la presse, réunit des journalistes culturels et des éditeurs et éditrices. Seront également présents la directrice de l’Office fédéral de la culture ainsi qu’un représentant de ch-intercultur.
Faire revue, c’est être attentif aux formes émergentes de la littérature. À Morges, en trois épisodes, « L’Écho des revues » réunit des responsables de telles publications qui croisent leurs regards : comment sont nés leurs derniers numéros ? Comment les revues choisissent-elles leurs auteurs·trices et leurs sujets ? S’esquisse ainsi une approche du travail pionnier accompli par les revues suisses.
Depuis 2017, La 5e saison veut rendre compte de livres de valeur oubliés par la critique et être une tribune pour les voix nouvelles et les expérimentations littéraires. Depuis 2011, La Couleur des jours accueille dans ses pages des auteurs·trices – journalistes ou photographes, écrivain·e·s ou artistes – en leur donnant l’espace qu’il faut pour dire l’ici et l’ailleurs.