Corps, sport et compétitions : quelles limites ?

Le sport est une expression de la puissance et des limites du corps. Cette rencontre réunit les autrices Sonia Baechler (Mon Dieu, faites que je gagne, Campiche) et Catherine Rolland (Venger Vicky, Slatkine). Elles partagent leurs réflexions sur les défis physiques et psychologiques rencontrés par les sportifs, et les dérives possibles. Leurs échanges mettront en lumière les valeurs et les enjeux du sport dans notre société.

Rictus Impra, théâtre d’improvisation

Rictus Impra est une association d’improvisation théâtrale fondée en 2015, qui regroupe une quinzaine de membres passionnes. Très active dans la région morgienne et à Lausanne, elle collabore depuis de nombreuses années avec divers auteurs et autrices de la scène culturelle locale. Rictus Impra organise plusieurs spectacles tout au long de l’année, explorant ainsi de multiples formes d’improvisation théâtrale.

Lors du Livre sur les quais, l’équipe de Rictus Impra performe sur l’œuvre Déranger les morts (Plaisir de Lire) de Maxime Rutschmann. En s’imprégnant de l’ouvrage de l’auteur, Rictus Impra fait voyager le public dans le temps et l’invite "à se perdre à la frontière floue entre le réel et l’imaginaire". Les improvisatrices et improvisateurs feront vivre les divers personnages du livre, du journaliste insensible au marin espion, en passant par la pianiste de génie et les jumeaux en fuite.

Aux frontières du réel

A travers leurs romans de science-fiction, Louise Bonsack et Jennifer Richard interrogent notre rapport aux nouvelles technologies, ses atouts, ses dérives et le sens de notre existence. Des Êtres presque transparents (Presses Inverses) se déroule dans une société totalitaire ou une nouvelle technologie permet de rendre les opposants invisibles aux yeux des citoyens. Dans La vie infinie (Philippe Rey), Céline et Adrien sont confrontés à la tentation de la vie éternelle offerte par les avancées technologiques.

Le courage de la terre

Anouk Hutmacher, avec son livre Silence on ferme ! (Favre), Blaise Hofmann, auteur de Faire paysan (Zoe), et Lorrain Voisard, avec Au cœur de la bête (En bas), partagent leurs expériences et leurs visions sur la manière dont nous interagissons avec notre environnement, notre rapport aux bêtes, l'agriculture durable et la nécessite de réinventer nos modes de vie. Cette rencontre met en lumière les défis et les opportunités de la transition écologique.

Ces silences qui nous relient

Dans Histoire de l’homme qui ne voulait pas mourir (Zoe), Catherine Lovey tisse avec délicatesse une relation improbable entre une femme et son voisin de palier a qui l’on vient de diagnostiquer un cancer. Antoine Choplin nous transporte au Japon dans La Barque de Masao (Buchet-Chastel) ou un ouvrier retrouve sa fille dix ans après leur dernière entrevue. Deux romans empreints de poésie ou les silences relient les êtres.

L’adolescence : un équilibre si fragile ?

Rebecca Lighieri et Eliot Ruffel nous entrainent au cœur des tumultes de l’adolescence. Dans Le Club des enfants perdus (P.O.L), Miranda, jeune fille hypersensible et investie de pouvoirs surnaturels, incarne une génération en détresse face à un monde impénétrable et impitoyable. En parallèle, Après ça (L’Olivier) nous introduit dans l'intimité de Max et Lou, dont l'amitié, tissée de silences et de regards, se construit face à l'ennui et la violence familiale.

Deux œuvres qui sondent les blessures invisibles et la transition difficile vers l’âge adulte.

Les enjeux de la traduction en wolof

Le grand écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop a pris la décision d’écrire ses livres en wolof, une des langues de son pays natal. Un tombeau pour Kinne Gaajo est ainsi paru en wolof en 2018 avant d’être traduit par l’écrivain lui-même. Comment la langue participe-t-elle à son engagement politique, quel pouvoir émancipateur de la puissance coloniale peut avoir la langue et ici la traduction ?

Nos héritages

Dans Le carton de mon père (Zoe), Lukas Bärfuss réfléchit à la notion d’héritage, vingt-cinq ans après avoir refusé ce que son père lui avait lègue à sa mort. Avec Ce qu’il reste de tout ça (Slatkine), Fanny Desarzens met en scène une famille sur plusieurs générations, chacun tentant de mettre à l'abri ses descendants. Ensemble, ils dialoguent sur ce dont on hérite, ce qu’on transmet, mais aussi ce que l’on laisse.

Poésie du quotidien

La poétesse genevoise Pierrine Poget revient avec Inachevée, vivante (La Baconnière), une réflexion sur la féminité. Une quête inquiète qui prend forme dans l’écriture, sensible et intense. Elle dialogue avec Matthieu Corpataux dont les poèmes narratifs d’Emma au jardin (Empreintes) forment une collection d’instantanés ou de petits riens donnent vie, et profondeur, a son personnage.

Petites vies, grands destins

Sous les plumes d’Helene Jacobé et Miguel Bonnefoy, des destins extraordinaires prennent vie. Dans Le Lotus jaune (Favre/Héloïse d’Ormesson), Lin Heir, enfant de la Chine du XIXe siècle, surmonte une enfance ravagée et s’émancipe de sa condition féminine. Le rêve du jaguar (Rivages) relate l’ascension d’un orphelin vénézuélien, devenu chirurgien renomme, ainsi que la lutte héroïque de sa famille à travers les révolutions. Comment des vies modestes se métamorphosent-elles en destins grandioses ?