Le silence des mères et leurs mystères
Dans leurs deux textes autobiographiques, Jakuta Alikavazovic, Au Grand jamais (Gallimard) et Justine Lévy, Une drôle de peine (Stock) se confrontent aux mystères de leurs mères disparues. Le silence maternel est à la fois blessure, force et fragilité. Il laisse les narratrices face à des secrets et façonne profondément leur rapport au monde, à la mémoire et à la filiation. Ces deux textes d’une infinie sensibilité et beauté sont des quêtes de sens sur les traces de ces mères insaisissables et une plongée dans le territoire de l’enfance. Deux magnifiques déclarations d’amour.