L’art du polar : quand le suspens nous tient en haleine
Trois auteurs, trois polars, trois manières de nous tenir en haleine. Dans Immaculée Connexion (Slatkine), Emmanuelle Robert nous propulse dans un thriller haletant, inspiré d’un fait divers, entre intelligence artificielle et crime organisé. Avec Pension Complète (Favre), Raphaël Guillet signe un polar social décalé où une galerie de personnages vivote dans une pension vétuste menacée de fermeture. Mais derrière les murs décrépis se cache un monde de petits arrangements et de magouilles financières. Dans La fin du week-end (Okama), Michaël Perruchoud imagine un flic et statisticien désabusé, convaincu qu’un tueur en série frappe chaque week-end. Un polar absurde et lucide, qui déjoue les codes classiques de l’enquête pour mieux nous parler de solitude et d’obsession.