Comment le fascisme inonde notre langue
Quand la langue se plie au pouvoir, la démocratie vacille. Dans Coulée brune (Héloïse d’Ormesson), Olivier Mannoni, qui a traduit Mein Kampf, met en lumière l’influence croissante de la langue fasciste. Dans Nerona (Actes Sud), c’est par la fiction humoristique qu’Hélène Frappat nous alerte sur la montée du fascime à travers une despote tyrannique ressemblant fortement à Giorgia Meloni.