Carte blanche au président
La joie de l’ennemi (Grasset) de Julien Delmaire dépeint un environnement impitoyable gangrené par la corruption et le vice, une nature indomptée… Empruntant les codes du western, il interroge l’amour fracassé par la violence des hommes, et la masculinité, drogue aussi euphorisante que toxique. Une langue somptueuse, imprégnée de poésie biblique, qui résonne avec l’œuvre de Sorj Chalandon.