Arthur Dreyfus dans La troisième main (P.O.L) revisite les codes du roman gothique dans le journal d’un garçon atteint de monstruosité. Blessé dans un bombardement pendant la guerre de 14, un jeune adolescent se voit affublé d’une troisième main. Ibrahima Aya joue lui aussi dans Le pays des éclipses (Apic) avec les codes de la fable et du conte pour mettre en scène un personnage qui pour survivre doit prendre une effrayante apparence. Marie Laberge, figure incontournable des lettres québécoises s’attache dans Contrecoup (Québec Amérique) au temps d’après la monstruosité et d’un massacre. Comment la monstruosité impacte les vies? Comment contrer la violence en soi? Et surtout comment se relève-t-on de ces coups que la vie nous assène?