Poète, romancier, pamphlétaire, Christian Laborde est aussi un costaud de la luette, un conteur, un tchatcheur. A Morges, il parlera des mots, de leur chair, de leur source. Il parlera de son enfance, également des acronymes qui nous encerclent, des algorithmes qui nous espionnent. Il parlera enfin des vaches. Leur présence l’enchante. Le sort que l’élevage industriel leur inflige, le révolte. Claude Nougaro l’a dit : « Christian Laborde est mon frère de race mentale, c’est un poète, c’est-à-dire un homme qui parle une langue de couleurs à délivrer les grands baisers de l’âme. »