Les enjeux de la traduction en wolof

Le grand écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop a pris la décision d’écrire ses livres en wolof, une des langues de son pays natal. Un tombeau pour Kinne Gaajo est ainsi paru en wolof en 2018 avant d’être traduit par l’écrivain lui-même. Comment la langue participe-t-elle à son engagement politique, quel pouvoir émancipateur de la puissance coloniale peut avoir la langue et ici la traduction ?