Dans Le Syndrome de l’Orangerie (Flammarion), Grégoire Bouillier, pris d’angoisse face aux Nymphéas de Monet, met en scène son double fictif, le détective Bmore, pour identifier l’origine de ce malaise. C’est le début d’une enquête rocambolesque sur les lieux de vie et les passions du peintre afin d’élucider le « syndrome de l’Orangerie ». Un roman porte par le mystère de la création, la puissance de l’art et le rapport réel/fiction qui ne peut que résonner avec le travail littéraire que poursuit Maylis de Kerangal.