Wallis Wilde-Menozzi

Carmen Bugan

Carmen Bugan was born in Romania in 1970 and emigrated to the US with her family in 1989 as political dissidents. She has a doctorate in English literature from Balliol College, Oxford.

Her publications include two collections of poems, The House of Straw (due out shortly from Shearsman) and Crossing the Carpathians (Oxford Poets/Carcanet, 2004), a critical study on Seamus Heaney and East European Poetry in Translation: Poetics of Exile (Legenda, Oxford /Maney Publishing, 2013), and the internationally acclaimed memoir Burying the Typewriter: Childhood Under the Eye of the Secret Police (Picador, UK; Graywolf, USA, 2012). The American edition of this book has won the Bread Loaf Conference Bakeless Prize for Nonfiction and the English edition was BBC Radio 4 Book of the Week and shortlisted for the George Orwell Prize for Political Writing. Her memoir is being translated into Swedish and Polish. Bugan’s poems have been translated with a critical introduction into Italian and have been published in Punto – Almanacco Della Poesia Italiana 2012. Her work is also published and anthologised in Harvard Review, PN Review, Penguin’s Poems for Life, Joining Music with Reason: 34 Poets, British and American, the Tabla Book of New Verse, the Forward Book of Poetry, Magma Poetry, the TLS, and Modern Poetry in Translation.

A recipient of a large grant from the Arts Council of England, Bugan was a Creative Arts Fellow in Literature at Wolfson College, Oxford and a Fellow at the Hawthornden International Retreat for Writers in Scotland. She is currently researching the secret files that the Romanian Secret Police had kept on her and her family and is writing a book about having lived on both sides of the Iron Curtain. She is also working with the BBC on a documentary about her family. Bugan lives in France with her husband and children.

Francesca Segal

Tom Rob Smith

Laura Spinney

Sahar Delijani

Victoria Hislop

Jack Wolf

Jordi Soler

Jordi Soler est né en 1963 au Mexique, dans une communauté d’exilés catalans fondée par son grand-père à l’issue de la guerre civile espagnole. Il a vécu à Mexico puis en Irlande avant de s’installer à Barcelone en 2005 avec sa femme, franco-mexicaine, et leurs deux enfants. Il est reconnu par la critique espagnole comme l’une des figures littéraires les plus importantes de sa génération.

Après Les Exilés de la mémoire (Belfond, 2007 ; 10/18, 2008), La Dernière Heure du dernier jour (Belfond, 2008 ; 10/18, 2010) et La Fête de l’Ours (Belfond, 2011), Dis-leur qu’ils ne sont que cadavres est son quatrième livre traduit en français. Il est également l’auteur de poèmes et de nouvelles, et collabore à différents journaux.

 

Dis-leur qu’ils ne sont que cadavres

Jordi Soler

Traduit de l’espagnol (Mexique) par Jean-Marie Saint-Lu

 

En 1937, pendant une de ses phases de folie les plus violentes, après avoir goûté le peyotl au Mexique et divagué pendant des mois dans les cafés parisiens, le poète Antonin Artaud se rend en Irlande dans l’idée de rendre à son légitime propriétaire le bâton sacré de saint Patrick, patron des Irlandais, qu’il croit tenir d’un sorcier cubain.

Plus d’un demi-siècle plus tard, à Dublin, un écrivain mexicain égaré dans une ambassade désargentée, un poète édenté qui vit avec son cheval et un collectionneur excentrique au faciès d’oiseau décident, après moult verres de whisky et quelques champignons hallucinogènes, d’embarquer pour un voyage délirant. L’objet de leur quête : retrouver le bâton. Sur la route, ils se perdront un peu, boiront beaucoup et se fâcheront à jamais.

 

De Dublin à Kilroot, de Mexico à Paris, une folle épopée hallucinée et rocambolesque, hommage aux poètes et aux fabuleux pouvoirs d’une littérature qui peut mener à la gloire ou rendre fou.

 

« Vie et poésie s’entremêlent dans un cadre à la fois délirant et réaliste. Un festin littéraire. »

Heraldo de Aragon

 

« Une fourgonnette, trois personnages extravagants, un bâton, des litres de bière et l’ombre de Joyce, ou de Stephen Dedalus : voici les ingrédients du dernier roman de Jordi Soler. » El Mundo

 

« Un pur délire, dans le bon sens du terme. Il y a des folies qui valent la peine de s’y arrêter. Celle d’Artaud est de celles-là. Celle de Soler, dans ce livre, vaut bien des adjectifs élogieux. » Qué leer

 

« La gaieté festive qui nourrit le roman cohabite avec des réflexions sur les mythes irlandais et les traditions de ce pays, et d’implicites clins d’œil au Dublin de Joyce. Dis-leur qu’ils ne sont que cadavres renferme un hommage à ces poètes dont la folie te soutient toi, lecteur, et tous les fous de littérature, qui savoureront ces pages comme je les ai moi-même savourées. » ABC Cultural

 

 

(Photo © Pep Avila)