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Dès aujourd’hui sur notre blog, découvrez Soyez imprudents les enfants , le nouveau coup de coeur de nos librairies partenaires.
Découvrez tous les textes du blog dès à présent.
Véronique Ovaldé, Soyez imprudents les enfants
Atanasia Bartolome est née à 13 ans, le jour où, au détour d’une exposition intitulée "Mon corps mis à nu" elle découvre un tableau de l’artiste Roberto Diaz Uribe.
"Je me suis figée en plein élan, saisie. C’était donc cela que j’attendais depuis si longtemps"
De ce peintre, elle veut tout savoir. Cette détermination obsédante va la guider au cœur de l’histoire familiale, sur les traces de ces ancêtres auxquels elle ne veut surtout pas ressembler.
Atanasia quitte son Pays Basque pour Paris, à la rencontre d’un certain Velevine, dont elle espère un éclairage sur Uribe. Paris, symbole d’émancipation, de toutes les libertés.
Sa quête l’emmènera plus loin encore, à la découverte d’une autre vérité.
Quel plaisir de retrouver Véronique Ovaldé, ses obsessions: la puissance des femmes, leur ténacité à s’affranchir, échapper à la fatalité.
De ce beau titre, inspiré d’une phrase de Le hussard sur le toit de Giono, il faut retenir l’absolue nécessité d’être imprudent, à l’image d’Atanasia, pour vivre, tout simplement.
Librairie Page d’encre
Le romancier, dramaturge, essayiste et cinéaste français Eric-Emmanuel Schmitt sera à nouveau présent cette année sur les quais! Retrouvez l’ensemble des auteurs confirmés sur notre page auteurs.
La projection du film « Tout s’accélère », de Gilles Vernet, vient enrichir la programmation des grands débats au Théâtre de Beausobre!
Réservez vos places dès maintenant!
Découvrez dès aujourd’hui, sur notre blog, le nouveau coup de coeur de nos librairies partenaires: Un paquebot dans les arbres de Valentine Goby.
Découvrez tous les textes de notre blog dès maintenant
Valentine Goby, Un paquebot dans les arbres
A découvrir en avant-première, la dernière petite pépite signée Valentine Goby.
Les Blanc sont une famille provinciale ordinaire du début des années soixante, tenant d’une main de fer un petit bar-concert situé en rase campagne française.
Une famille aimante, légère et radieuse, jusqu’au jour où la maladie va s’immiscer insidieusement au sein de leur petit cocon.
Il s’agit de la tuberculose, affection qui va heurter de plein fouet le père, puis viendra la mère. Face à cette tragédie, les Blanc qui ne sont malheureusement pas protégés par la Sécurité Sociale, vont cumuler les infortunes: précarité suite à la perte de leur emploi, suivi d’un rejet et d’une mise au rebut de la part des locaux, pour être finalement exilés au sanatorium d’Aincourt.
Mathilde, la fille cadette, va tirer de l’énergie du désespoir une force courageuse et combative afin de réunir la famille. Tantôt mendiante, tantôt voleuse, elle va pourtant faire des pieds et des mains afin de conserver leur dignité à eux tous, mais aussi arracher sa liberté afin de s’émanciper.
Porté par une écriture enchanteresse, ce roman flamboyant nous laisse un arrière goût âpre qu’on a de la peine à faire passer une fois la dernière page tournée.
Librairie Page d'Encre
Le spectacle d’ouverture à Beausobre, les grands débats, la place du goût et pleins d’autres nouvelles de la programmation: la nouvelle Newsletter du Livre sur les quais est sortie!
Découvrez là dès maintenant.
Le blog des coups de coeur de nos librairies partenaires vous fait aujourd’hui découvrir la douceur poétique de L’Ombre de nos Nuits, de Gaëlle Josse.
A lire au plus vite en attendant de rencontrer l'auteure sur les quais en septembre!
Gaëlle Josse, L’Ombre de nos Nuits
Gaëlle Josse, l’auteure du Dernier gardien d’Ellis Island (Notabilia 2014) signe à nouveau un excellent roman.
Le lecteur est en premier lieu interpellé par la couverture du livre qui représente un tableau de George de La Tour: "Saint Sébastien soigné par Irène" peint en 1649, une toile en clair- obscur. On y voit le visage d’une jeune femme d’une douceur infinie en train de panser la plaie de Saint Sébastien.
Le récit commence à Lunéville, en Lorraine, au début de l’année 1639. On est en pleine guerre de trente ans; la peste, le banditisme sèment le chaos. Dans son atelier, Georges de La Tour s’affaire autour d’un nouveau tableau. Il en confie la préparation à son fils Etienne, ainsi qu’à un jeune orphelin qu’il a recueilli, au talent très prometteur.
Le chapitre suivant nous surprend. Nous quittons l’atelier du peintre et nous nous trouvons dans un musée, à Rouen, en 2014. Une jeune femme contemple le tableau de Georges de La Tour, quatre siècles plus tard. Cette blessure de Saint–Sébastien soignée par Irène à la lumière d’une lanterne lui rappelle l’amour fou, la passion qu’elle a éprouvée pour un homme, passion qui s’est mal terminée.
Dès lors les chapitres alternent et font entendre trois voix.
Celle de Georges de La Tour qui nous livre ses réflexions sur la création artistiques et ses difficultés, nous faisant part de ses soucis familiaux, pécuniaires, de ses joies et de ses peines.
Celle de Laurent, le jeune apprenti qui se confie, nous parle de son amour non partagé pour le modèle du tableau qui n’est autre que la fille de Georges de La Tour. Il fait allusion à sa rivalité avec Etienne, fils du peintre, visiblement moins doué que lui.
Celle de la jeune femme contemplant le tableau qui nous relate sa liaison avec cet homme qu’elle a profondément aimé, qui l’a quittée; une blessure jamais refermée. Le regard que porte Irène sur l’homme qu’elle soigne lui fait envisager l’amour d’une autre manière. C’est une libération.
Dans un style extrêmement poétique, musical, Gaëlle Josse analyse avec beaucoup de sensibilité et de finesse les moindres sinuosités de l’âme humaine. Quelle que soit le siècle dans lequel il vit l’individu est toujours hanté par les mêmes questions, habité par les mêmes préoccupations. Les époques changent, le cœur de l’homme est immuable.
Oui, L’Ombre de nos nuits est un excellent roman.
FBZ, Librairie La Liseuse