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La cadence s’accélère sur notre blog! Dès aujourd’hui et jusqu’au festival, c’est deux coups de coeur par semaine que vous pourrez découvrir!

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Michel Layaz, Louis Soutter, probablement

Au départ. Ne rien connaître de Louis Soutter, si ce n’est, probablement, son nom. Ne rien savoir de son œuvre sauf peut-être un souvenir: des personnages épais, noirs, entraperçus dans un livre d’art comme enfant.
Et au tomber dans l’histoire, engloutir une vie, deviner, imaginer, compléter, y croire. Reconnaître une époque. Etre touchée. Comme une barque souhaiter par moment offrir son bras à Louis.
Dans la rue le lendemain, arrêter son regard sur les quelques petits vieux voûtés, marchant seul, chapeau en crâne, en main, regards sur les pavés ou sur les toits. Se demander.
Se rappeler surtout un 28 juillet 2015, pas loin des pyramides de Vidy, proche de minuit. Michel soudain de confier ce qu’il a sur le feu. «Vous connaissez Louis Soutter?». Certains de répondre non, d’autres oui, d’autres un peu. Et il raconte – comme il le fait si bien, en digressant, hésitant, flot de pensées en parallèle, curieux, passionné, les paumes avec – ce livre à naître. Ses doutes (devrait-il ordonner chronologiquement les événements ?). Ses recherches. Sa prochaine visite à Ballaigues. Et souvent de répéter avec effroi : pendant dix-neuf ans dans un asile, oublié de tous.
Dans Louis Soutter, probablement, Michel Laya rend avec brio – sur un déroulé d’années – tant l’émotion que la matière, les couleurs, les instants d’immobilité ou de terreur. Et au contact de sa plume, de son Louis, et comme la peinture de l’artiste, on se délie de la page avec un regard un peu voilé sur les choses, un regard un peu différent.

Cyrielle Cordt-Moller, Librairie L’étage

Cette semaine, les coups de coeur de nos librairies partenaires vous font découvrir Duo pour une enquête d’Agnès Laroche, un roman policier écrit pour la jeunesse.

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Agnès Laroche, Duo pour une enquête

Un roman policier pour les jeunes, une chouette enquête sous fond d'amour et de musique...
L'histoire de Léonard, un jeune garçon qui décide de prendre des cours de piano pour se rapprocher de Violette, la jolie fille du bus qui ne parle pas...
Un mercredi après-midi où Léonard part à son cours, il trouve son prof, M. Winkler par terre, victime d’une attaque cérébrale. Dans un moment de lucidité, celui-ci arrive à dire à Léonard qu’on lui a volé son bien le plus précieux. Léonard appelle le Samu et la police, qui ne fera rien…
Il se confie à Violette et lui demande d’enquêter avec lui, afin de retrouver le bien volé de M. Winkler.
Dans la suite du roman, nous allons découvrir que Violette est bègue, ce qui explique qu'elle ne parle pas beaucoup, que le bien de M. Winkler était un violon qui avait appartenu à Mozart mais qui avait déjà lui aussi été volé, et que M. Winkler avait une amoureuse qui va remonter à la surface...
Un super roman, une super enquête, où l'enfant, qu'il soit fille ou garçon, pourra forcément s'identifier à l'un ou l’autre des personnages centraux. La très belle plume d’ Agnès Laroche nous donne envie de plonger dans ses autres romans...

Librairie Page d'Encre

Les coups de coeur de nos librairies partenaires vous emmènent cette semaine passer un Hiver à Sokcho, grâce à la plume d’Elisa Shua Dusapin.

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Elisa Shua Dusapin, Hiver à Sokcho

Une entrée tout en grâce dans la littérature romande! Elisa Shua Dusapin nous offre un premier roman délicat servi par une écriture à la ligne pure.
A Sokcho, ville portuaire de Corée du Sud, la rencontre entre une jeune femme franco-coréenne travaillant dans une petite pension familiale et un client de l’auberge, lui auteur de bande-dessinée français venu trouver l’inspiration dans cette région du monde.
Entre ces deux êtres une relation tentera de se tisser à travers une observation réciproque subtile, des désirs non avoués. Une quête de rencontre qui maintiendra le lecteur dans une attente et une tension douce tout en évocation. En toile de fond, et toujours avec beaucoup de délicatesse, une description et une immersion fine dans le quotidien et les traditions sud-coréennes ainsi que de sa gastronomie.
Née en 1992 d’un père français et d’une mère sud-coréenne, Elisa Shua Dusapin est diplômée de l’institut littéraire suisse de Bienne. Hiver à Sokcho (Zoé, 2016) est son premier roman, celui-ci a reçu le Prix Robert Walser en juin 2016.

Librairie L'étage

Les votes pour nos deux Prix littéraires ferment bientôt! N’oubliez pas de donner votre voix à vos auteurs favoris.

Votez jusqu'au 15 août!

Le nouveau coup de coeur de nos librairies partenaires vous emmène, les pieds dans l’eau, à la découverte de Nage libre, d’Olivier Chapuis.

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Olivier Chapuis, Nage libre

Auteur de plusieurs nouvelles et d’un roman publié chez BSN, Olivier Chapuis, président de l’Association Vaudoise des Ecrivains, livre un roman grinçant, souvent drôle. Ou drôle et souvent grinçant!
Le narrateur, atteint du syndrome de Balthasar, récemment découvert par la communauté médicale, a décidé de vivre un dernier mois à la piscine de P. avant de se donner la mort, ne pouvant supporter ce qu’il va devenir. Le syndrome de Balthasar c’est la transformation intérieure en animal.
Selon un désir formulé adolescent, son but dans la vie serait d’avoir une descendance. Il en fera sa dernière volonté. La piscine communale de P. sera donc le lieu choisi et idéal pour faire la rencontre d’une femme qui pourrait lui donner un enfant. Sauf qu’un mois, c’est court!
L’occasion pour Olivier Chapuis de mettre en scène des personnages hauts en couleurs, d’écrire des scènes cocasses de sa transformation, qui se fait par pallier, d’interpeller sur le sens de la vie inhumaine, du droit de choisir sa mort.
Un conte philosophique ? En tous les cas à emporter cet été au bord de l’eau, en n’oubliant pas de lever les yeux de sa lecture pour observer ses voisins de serviettes de bain.

Librairie nouvelles pages