Manon Fargetton
Années de présence

Manon Fargetton a grandi à Saint-Malo, vit à présent dans le Morbihan et voyage dès qu’elle le peut, en particulier en Écosse. Après dix ans à partager sa vie entre la régie lumière au théâtre et ses romans, elle se consacre désormais à l’écriture. Si elle vient des littératures de l’imaginaire, elle a exploré de nombreux genres au fil des années. Elle a reçu le prix Imaginales pour son roman fantasy L’Héritage des Rois-passeurs, le prix Renaudot des écoliers et le prix Chronos pour la série fantastique Les Plieurs de Temps, et son thriller ado, Le Suivant sur la liste, a été couronné par 16 prix littéraires. En 2024, son roman Nos vies en l’air a été adapté en série par FranceTV. Tout ce que dit Manon est vrai, son premier roman de littérature adulte, a paru en 2021 et rencontré un grand succès. Ce que prend la mer est le deuxième.
Ce que prend la mer (Édition Héloïse d’Ormesson)
Le père de Maxine, un violoncelliste de renommée mondiale, vient de faire un AVC. Il ne pourra plus vivre dans sa cabane, posée au bord d’une dune qui menace de s’écrouler. Une maison que Maxine, sa fille, doit vider d’une vie entière. Son instrument, ses disques, des galets ramassés sur les plages, des photos. Parmi celles-ci, de mystérieux polaroids, qu’il reçoit depuis trente-cinq ans. Et pour déchiffrer ces clichés, qui lui parlent sans qu’elle comprenne pourquoi, Maxine entreprend un voyage en Écosse, où une petite île affiche fièrement les plaies de son passé industriel. Sur la piste de la photographe (des indices lui ont permis d’identifier une femme), en fouillant cette terre et les mémoires de ceux qui y vivent, elle découvre l’histoire d’un adolescent de dix-sept ans, débarqué là-bas pour se couper du monde. Un adolescent devenu ce père lointain qu’elle cherche à connaître enfin. Et de cette île, dont elle porte les traces dans sa chair, elle repartira avec des réponses qu’elle n’attendait pas.
« J’écoute tes questions muettes, ces photos dans ton sac, ce trou dans ton histoire – dans ton histoire, vraiment ? Qu’est-ce qui t’appartient de ceux qui t’ont précédée ? Alors d’accord, je vais te raconter. »