dimanche 7 septembre
14h30
60 minutes
L’invention de la mer
Traduction sur les quais
Cellier
Laure Limongi
Laure Limongi est née en 1976. Elle a écrit une douzaine d’ouvrages entre fiction, poésie et essai, publiés principalement aux éditions Léo Scheer et Grasset. Dans Ton cœur a la forme d’une île (Grasset, 2021) et On ne peut pas tenir la mer entre ses mains (Grasset, 2019), elle s’interrogeait déjà sur la dialectique entre la terre et la mer. L’Invention de la mer (2024) est son premier roman publié au Tripode.
L’invention de la mer (Le Tripode)
2123 : condamnée par les catastrophes dont son délire fut la cause, l’espèce humaine n’a trouvé d’autre solution à sa survie que de muter. Femmes et hommes se sont hybridé.e.s avec des espèces aquatiques pour survivre au chaos climatique. Des écrivain.e.s – chimères né.e.s de ces croisements – inventent de nouvelles littératures et, par sympathie, essaient encore de nous sauver. Leurs armes ? La poésie, l’amour, la révolte, le rêve.
L’Invention de la mer rassemble deux de ses manuscrits, commentés par la chimère poulpe Violeta Benedetti-Ogundip. Se livrent ainsi, comme des contes et légendes, les histoires de Gina de Galène, chimère cachalot qui raconte les souffrances de sa lignée, et de Ménippe Zahlé, chimère crabe et ancien prisonnier, qui fait de la lutte en récitant des vers. Entre roman, conte, essai et poésie, L’Invention de la mer est un texte lui-même hybride qui résonne comme un mythe futuriste avec les enjeux sociétaux actuels.