Zep

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Né en 1967 en Suisse, Zep — de son vrai nom Philippe Chappuis — tire son pseudonyme d’un fanzine créé à 12 ans, quand il était fan de Led Zeppelin. il commence très jeune à dessiner et à inventer des histoires. À 14 ans, il publie ses premiers dessins dans la presse suisse, puis entre à l’École des arts décoratifs de Genève. En 1992, il dessine des souvenirs d’enfance sur un carnet de croquis, et le personnage de Titeuf, qui deviendra le petit garçon le plus célèbre de la bande dessinée française, naît à ce moment-là.

En parallèle de Titeuf, Zep a réalisé de nombreux ouvrages, à destination des enfants comme des adultes : il est notamment l’auteur du Guide du zizi sexuel (textes d'Hélène Bruller), un guide pratique qui explique la sexualité aux enfants et à leurs parents avec humour (2 millions d’exemplaires vendus). En 2007, la Cité des sciences et de l’industrie à Paris inaugure une exposition adaptée du Guide du zizi sexuel qui bat des records de fréquentation (350 000 visiteurs), avant d’être reprise en Suisse et en Belgique.

En 2004, Zep reçoit le Grand Prix d'Angoulême pour l’ensemble de son œuvre, à l'âge exceptionnellement jeune de 37 ans ! Fan de rock et de musique, il participe, de 2004 à 2008, à de nombreux ouvrages collectifs relatifs à des musiciens célèbres, avec notamment un recueil de chansons de Bob Dylan.

En 2009, il publie aux éditions Delcourt Happy Sex. Cette vision décomplexée et décapante des relations de couple séduit plus de 400 000 lecteurs en France, et fait l’objet de nombreuses traductions. Elle inaugure également une série d’ouvrages humoristiques intitulée Happy Books, qui parle des filles, du rock, des concerts et des fans. En 2010, le Musée de design et d’arts appliqués de Lausanne (Mudac) expose le travail de Zep dans une magnifique rétrospective.

Depuis 2013, il explore une veine plus réaliste, avec Une Histoire d'hommes, Un bruit étrange et beau, The End, Paris 2119 avec Dominique Bertail au dessin et Ce que nous sommes chez Rue de Sèvres.

 

Ce que nous sommes (Rue de Sèvre)

Nous sommes en 2113, Constant, équipé d’un implant, représente la première génération « augmentée » à vivre avec un second cerveau totalement connecté au DataBrain Center. Ce projet mondial lancé il y a 30 ans pour les plus fortunés, détourne au passage la quasi-totalité de l’énergie mondiale produite. Pour ceux qui peuvent y prétendre, toutes les expériences extrêmes virtuelles mais aux sensations si proches du réel sont à portée de pilule à avaler ou de programme à télécharger. Constant n’a par exemple pas eu besoin d’aller à l’école : il n’a eu qu’à charger le « package langage » permettant d’assimiler 12 langues en quelques minutes, puis l’option l’encyclopédie intégrale pour y charger toutes les connaissances acquises par l’humanité jusqu’à ce jour. Sa vie semble parfaitement maitrisée, ses capacités régulièrement updatées et ses sens totalement trompés par son cerveau numérique. Jusqu’au soir où, victime d’un piratage, son assistant vital bugge et lui fait perdre connaissance en pleine rue. Il est recueilli par Hazel, ancienne salariée du Databrain vivant à présent dans la forêt en marge de cette société augmentée. À son réveil, Constant ne sait plus qui il est, ne sait plus lire et réalise que les quelques souvenirs de son passé n’ont jamais existé, tout était virtuel, séquence imaginaire…

 

(Photo © Valérie Martinez)

Les plages horaires des dédicaces sont données à titre indicatif. Les éventuelles pauses et absences seront signifiées directement aux places des autrices et auteurs. Merci par avance de votre compréhension.

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