Pierre Béguin
20182023Pierre Béguin est né à Arare – Genève. Entre ses études – diplômé en Lettres et DEA en Psychologie et Sciences de l’éducation à l’Université de Genève –, et après ses études, il voyage beaucoup, un peu partout dans le monde, plus spécialement en Amérique latine qu’il arpente de long en large. D’un voyage au Chili, il tire son premier roman L’Ombre du Narcisse (1993), d’un séjour de plusieurs mois en Colombie Joselito Carnaval (2000), d’une expédition en Amazonie et de rencontres avec des guaqueros – ces fameux pilleurs de tombes précolombiennes – Terre de Personne (2004) qui obtient le prix de la Fondation Schiller en 2005. En 2007, en souvenir d’un fils décédé peu après sa naissance, il publie Jonathan 2002, à la fois témoignage d’amour et récit initiatique qui pose les questions essentielles sur la vie, la mort et la responsabilité. Viendront ensuite un recueil de chroniques, Bureau des assassinats (2011), Vous ne connaîtrez ni le jour ni l'heure (Philippe Rey, 2013) qui parle du double suicide assisté, avec Exit, de ses parents, puis une série de romans: Condamné au bénéfice du doute (prix Edouard Rod 2016), inspiré de l'affaire Jaccoud, Et le mort se mit à parler (Campiche, 2017) qui aborde le trafic d’organes à partir d’un fait véridique, La scandaleuse Madame B (Albin-Michel, 2020) inspiré de l'affaire Josette Bauer, qui avait tant fasciné Truman Capote, et Au nom du feu (Campiche, 2022) basé sur l’histoire vraie d’un lieutenant de l’armée suisse qui a déserté en 1942 pour combattre sur le front russe dans la Waffen SS. Marié, père de deux petites filles, il a enseigné pendant plus de trente ans la littérature française au Collège Calvin.
Outre son activité d’écrivain, il donne un cours sur les classiques de la littérature à la Société de lecture et préside le prix de la ville de Carouge Yvette Z’Graggen.
Au nom du feu (Bernard Campiche Editeur)
Inspiré par la destinée d’un déserteur de l’armée suisse parti rejoindre les forces allemandes en 1942, Au nom du feu retrace l’enfance et l’adolescence d’un jeune lieutenant suisse qui choisit de déserter pour rejoindre les rangs de la Waffen SS où il servira sur le front russe.
Le roman s’articule autour de deux récits alternés :
Le premier commence le 8 mars 1942 au moment où Alfred Luginbühl franchit la frontière franco-suisse au col du Suchet, entre Vallorbe et Sainte-Croix, et suit le déserteur sur le front en Carélie jusqu’à son évasion d’un camp russe ;
Le second raconte son enfance à Merligen au bord du lac de Thoune, jusqu’à son adolescence malmenée à Montreux, puis à la maison de correction des Croisettes, de sinistre mémoire vaudoise, et met en relief les raisons inavouées de sa désertion. Les deux récits finiront par se rejoindre dans un ultime chapitre de résilience.
Ce roman captivant se veut aussi une réflexion sur la destinée humaine, sur ces moments forts ou sur ces événements, en apparence anodins, qui en dérèglent les rouages. Tout commence en 1924, au moment où Alfred, alors âgé de six ans, et après avoir failli se noyer, apprend que ses parents si aimants ne sont pas ses vrais parents...
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