Michel Bühler

Présence durant les éditions :

Michel Bühler chante professionnellement dès 1969. Adoubé par les grands chanteurs du moment, comme Gilles Vigneault ou Jacques Serizier, il développe une œuvre importante marquée par ses voyages (Sahara, Palestine, golfe du Siam, Sénégal, Nicaragua, Éthiopie, Bolivie, Liban, Pérou…), et récompensée tant par des prix que par ce premier Olympia en 1980. Infatigable voyageur, il arpente la francophonie, traverse les États-Unis, cumule les prix pour ses romans et ses pièces de théâtre, et ne cesse de défricher son «village», en petit (il devient conseiller communal de sa commune) ou en grand (il ne cesse d’explorer la planète de ses frères humains – Guatemala, Algérie, Roumanie, Mexi que, Algérie, Russie, Antilles, Argentine, Mali, Burundi, Zaïre)… Il poursuit ainsi sa double carrière littéraire et musicale, multipliant les collaborations (avec Francesca Solleville, Gilbert Lafaille, Sarcloret, Anne Sylvestre…), enchaînant les tournées, les hommages (Brassens, Leclerc, Béranger, Vigneault…) et les voyages (Gaza, Indonésie, Chili, Burkina Faso, Tunisie…). Auréolé du prix Jacques-Douai dès 2013, Michel Bühler annonce, début 2018, qu’il prend «progressivement» sa retraite de chanteur.

Les maîtres du vent (Bernard Campiche Éditeur)

Un parc industriel éolien est projeté sur les hauteurs dominant Sainte-Croix et L'Auberson depuis plus de vingt ans, par des gens qui semblent se prendre pour les maîtres du vent.
Depuis plus de vingt ans, cette perspective divise la population de toute la commune en deux camps quasiment égaux.
Tandis que les municipalités successives, les autorités cantonales et le promoteur Romande Énergie faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour que ce parc voie le jour, des citoyens et des associations multipliaient les recours et les actions pour échapper à ce qu'ils considéraient comme une calamité.
Au fil du temps, les péripéties ont été nombreuses, comme les rebondissements.
Alors qu'il semblerait que le dernier acte est en train de se jouer, il me paraît indispensable de revenir sur ces événements. J'osais espérer que le sujet intéresserait quelqu'un, un journaliste par exemple... Personne ne se penchant sur ces années, je me suis mis à l'ouvrage, j’ai pris mon plus beau clavier et convoqué ma mémoire.
Pour rédiger les pages qui suivent, j'ai consulté de nombreux documents. Je tiens leurs références à la disposition de qui les voudra. Il se peut cependant que de menues inexactitudes apparaissent ici ou là. Elles sont dues au sentiment d'urgence qui m'a poussé à écrire, et ne changent rien au fond de l'affaire.

(Photo © Philippe Pache)