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Jordi Soler

Jordi Soler est né en 1963 au Mexique, dans une communauté d’exilés catalans fondée par son grand-père à l’issue de la guerre civile espagnole. Il a vécu à Mexico puis en Irlande avant de s’installer à Barcelone en 2005 avec sa femme, franco-mexicaine, et leurs deux enfants. Il est reconnu par la critique espagnole comme l’une des figures littéraires les plus importantes de sa génération.

Après Les Exilés de la mémoire (Belfond, 2007 ; 10/18, 2008), La Dernière Heure du dernier jour (Belfond, 2008 ; 10/18, 2010) et La Fête de l’Ours (Belfond, 2011), Dis-leur qu’ils ne sont que cadavres est son quatrième livre traduit en français. Il est également l’auteur de poèmes et de nouvelles, et collabore à différents journaux.

 

Dis-leur qu’ils ne sont que cadavres

Jordi Soler

Traduit de l’espagnol (Mexique) par Jean-Marie Saint-Lu

 

En 1937, pendant une de ses phases de folie les plus violentes, après avoir goûté le peyotl au Mexique et divagué pendant des mois dans les cafés parisiens, le poète Antonin Artaud se rend en Irlande dans l’idée de rendre à son légitime propriétaire le bâton sacré de saint Patrick, patron des Irlandais, qu’il croit tenir d’un sorcier cubain.

Plus d’un demi-siècle plus tard, à Dublin, un écrivain mexicain égaré dans une ambassade désargentée, un poète édenté qui vit avec son cheval et un collectionneur excentrique au faciès d’oiseau décident, après moult verres de whisky et quelques champignons hallucinogènes, d’embarquer pour un voyage délirant. L’objet de leur quête : retrouver le bâton. Sur la route, ils se perdront un peu, boiront beaucoup et se fâcheront à jamais.

 

De Dublin à Kilroot, de Mexico à Paris, une folle épopée hallucinée et rocambolesque, hommage aux poètes et aux fabuleux pouvoirs d’une littérature qui peut mener à la gloire ou rendre fou.

 

« Vie et poésie s’entremêlent dans un cadre à la fois délirant et réaliste. Un festin littéraire. »

Heraldo de Aragon

 

« Une fourgonnette, trois personnages extravagants, un bâton, des litres de bière et l’ombre de Joyce, ou de Stephen Dedalus : voici les ingrédients du dernier roman de Jordi Soler. » El Mundo

 

« Un pur délire, dans le bon sens du terme. Il y a des folies qui valent la peine de s’y arrêter. Celle d’Artaud est de celles-là. Celle de Soler, dans ce livre, vaut bien des adjectifs élogieux. » Qué leer

 

« La gaieté festive qui nourrit le roman cohabite avec des réflexions sur les mythes irlandais et les traditions de ce pays, et d’implicites clins d’œil au Dublin de Joyce. Dis-leur qu’ils ne sont que cadavres renferme un hommage à ces poètes dont la folie te soutient toi, lecteur, et tous les fous de littérature, qui savoureront ces pages comme je les ai moi-même savourées. » ABC Cultural

 

 

(Photo © Pep Avila)

David Hewson

Stefan Bachmann